jeudi 31 octobre 2013

Samsung Galaxy Trend



        Nous ne vous apprendrons sans doute rien en vous disant que la guerre fait rage sur le segment des smartphones d'entrée de gamme en France. Les grands constructeurs se sont fait prendre à revers par une flopée de fabricants et d'importateurs qui n'hésitent pas à commercialiser des Android venus tout droit de Chine, à prix cassés. Samsung tente de contrer cette invasion avec le Galaxy Trend, son smartphone Android le plus abordable à ce jour puisqu'il est facturé en moyenne à 150 euros à sa sortie.


         Pour ce tarif, le Coréen a doté son appareil d'une fiche technique très modeste, qui se calque sur celles des Android haut de gamme de... 2010. Ainsi, on retrouve un écran LCD de 4 pouces pour une définition de 800 x 480 pixels et un processeur monocœur cadencé à 1 GHz, pour 768 Mo de mémoire vive. Quant au capteur autofocus de 5 mégapixels, il se montre capable de filmer en 640 x 480 pixels. Côté connectivités, le Galaxy Trend ne fait pas non dans la démesure, se contentant du strict minimum avec la 3G+, le Bluetooth 3.0, le Wi-Fi 802.11b/g/n et le GPS. Il dispose en outre de 4 Go de mémoire interne, qu'il est possible d'étoffer par le biais d'une carte mémoire microSD.

L'ensemble tient dans une coque de 121,5 x 63,1 x 10,57 mm pour 118 g. Enfin, le Trend tourne sous Android 4.0.4 Ice Cream Sandwich, sur lequel le constructeur a plaqué son habituelle interface utilisateur TouchWiz.


Ergonomie et design:




          Pour ce smartphone, Samsung reprend les mêmes codes de design déclinés à toutes les sauces qu'il a inaugurés il y a plus d'un an avec le Galaxy S3. On retrouve donc les bords arrondis et le contour en plastique imitant l'aluminium. Le plastique dans lequel est usiné l'appareil est de bonne facture. L'ensemble est parfaitement assemblé et ne souffre d'aucun jeu malvenu. Autant le design et les matériaux utilisés peuvent prêter à débat sur des Galaxy plus chers, autant leur présence est irréprochable sur un mobile d'entrée de gamme tel que celui qui nous intéresse ici.

Avec une épaisseur de 10,5 mm, le Galaxy Trend n'est pas le smartphone le plus fin du moment, loin s'en faut. Toutefois, ses autres dimensions (121,5 x 63,1 mm) en font un mobile compact dans l’ensemble. Sa préhension s'avère très bonne. À moins d'avoir des doigts vraiment courts, il est parfaitement possible de l'utiliser à une seule main, le champ d'action du pouce couvrant tout l'écran.



Ecran:



         L'un des points faibles récurrents des smartphones à moins de 250 euros est à aller chercher du côté du rendu de leurs écrans. Aussi, quelle surprise de constater que Samsung a doté son Android le moins cher du moment d'un afficheur de bonne qualité.

Bien sûr, ses caractéristiques ne font pas rêver, avec une diagonale de 4 pouces pour une définition WVGA de 800 x 480 pixels. Pourtant, cet écran s'est bien comporté lors de nos différents tests en labo. Certes, son temps de latence de 195 ms est élevé.

De même que son Delta E qui culmine à 5,4. Rappelons au passage que ce Delta E quantifie l'écart entre une couleur parfaite et la couleur affichée et que le résultat doit être le plus proche possible de 0.

Toutefois, Samsung rattrape bien l'affaire avec un très bon taux de contraste de 1021:1 et une température de couleurs de 7657 kelvins. Au-delà des chiffres bruts, le rendu est vraiment bon ; donc très surprenant pour un appareil d'entrée de gamme. Surtout que la luminosité maximale de 428 cd/m² permet une lisibilité correcte en extérieur.


 Interface et navigation:



         Les habitués des smartphones Galaxy de Samsung ne seront pas dépaysés avec l'interface du Trend. Le constructeur coréen a en effet reconduit TouchWiz, son interface utilisateur maison. Il l'a ici plaquée sur Android 4.0 Ice Cream Sandwich. Elle est égale à elle-même, avec un menu principal contenant toutes les applications et des écrans d'accueil sur lesquels il est possible de placer des widgets, des raccourcis vers les applis et des dossiers. Cette interface a déjà fait ses preuves par le passé et ne déçoit pas ici non plus. Elle s’avère parfaitement ergonomique et fonctionnelle. Certains pays bénéficient déjà d'une mise à jour vers Android 4.1 Jelly Bean pour le Trend. Mais Samsung France n'a pas communiqué sur son éventuelle arrivée sous nos latitudes.




        Le constructeur s'est montré tout aussi discret concernant les composants de l'appareil. Toutefois, après quelques recherches rapides, il apparaît que le Coréen a ici opté pour un ancien chipset de chez Qualcomm, le MSM7x27a. Ce dernier n'embarque qu'un seul processeur, cadencé à 1 GHz. Il est épaulé par une antique puce graphique, l'Adreno 200, et par 660 Mo de mémoire vive. Nous n'avons pas lancé notre batterie de benchmarks habituels car cela n'aurait guère de sens.

Avec cette configuration, le Galaxy Trend est certain de finir dans les bas-fonds du classement. Nous nous sommes donc davantage intéressés au comportement de l'appareil au quotidien. Vous l’aurez deviné, le smartphone est loin d’être un foudre de guerre.

Toutefois, il s'en sort plutôt bien au regard de sa fiche technique. La navigation dans les menus se montre relativement fluide, même si l'interface "accroche" çà et là. Toutefois, les limites de l'ensemble se rappellent à notre bon souvenir au moment d'ouvrir certaines applications. L'appareil peut alors mouliner pendant de (trop) longues secondes. Notons cependant qu'à l'exception de Chrome, les programmes natifs comme Gmail, le calendrier, la téléphonie, etc. démarrent assez rapidement.




Multimédia:




        Les performances en lecture multimédia du Galaxy Trend sont dans la lignée du reste. Comprenez par là qu'il n'assure que le strict minimum. Ainsi, le lecteur vidéo est à mille lieues de ceux des Galaxy plus huppés. Il se contente de lire les formats de base d'Android (MPEG4, H.263, H.264). Le fait d'installer une application tierce, comme MX Player, permet toutefois d'étendre à moindres frais cette compatibilité.

Néanmoins, dans tous les cas, mieux vaut se cantonner à des vidéos non HD. Le cas échéant, cela rame sec pour celles en 720p. À tel point qu'elles sont difficilement regardables. Quant au 1080p, mieux vaut l'oublier. En revanche, les vidéos en définition plus raisonnable sont lues sans encombre.




        Côté sortie audio, le petit Samsung s'en sort mieux. Avec un casque, le Trend fait son travail, ni plus, ni moins. Équipé d’une sortie audio de puissance raisonnable et dans la moyenne haute en termes de qualité du signal, il ne vient pas la perturber par une distorsion trop élevée ou un problème d’image stéréo. Il fait donc un baladeur musical tout à fait correct.


Autonomie:




        Avec une batterie de seulement 1500 mAh, il était couru d’avance que le Samsung Galaxy Trend ne serait pas un monstre d'autonomie. Nous avons pu confirmer cet état de fait à la fois à travers notre propre utilisation de l'appareil et via l'application Battery Benchmark que nous lançons sur tous les smartphones Android.

Avec un score de 25769, soit un peu moins que 8 heures d'utilisation assez intensive, le Trend se classe parmi les smartphones les moins endurants de ces derniers mois. Néanmoins, ce score est à pondérer par les fonctions assez limitées de l'appareil. De fait, l'utilisateur passe nettement moins de temps à manipuler des applications gourmandes vues les performances.

Du coup, il est possible d'envisager une journée pleine d'utilisation relativement modérée. Mais les inconditionnels de YouTube, de navigation GPS ou de jeux occasionnels devront garder un œil sur la jauge en fin de journée. Sous peine de panne sèche.


Photo:



        Vu le reste de la fiche technique, nous n'attendions pas grand-chose de la captation de photos et de vidéos depuis le Galaxy Trend. Samsung l'a pourvu d'un capteur de 5 mégapixels, capable de filmer au mieux dans une définition VGA, soit en 640 x 480 pixels. Le bloc optique intègre un autofocus. Ce dernier est d'une lenteur certaine, mais il garantit au moins que la plupart des clichés ne seront pas flous.

Toutes proportions gardées, le niveau de détail enregistré reste relativement correct. Toutefois, les choses se gâtent avec le rendu des couleurs. Ces dernières sont assez ternes, comme drapées d'un léger voile blanc. Enfin, le niveau de piqué est également à la traîne, sans toutefois s'avérer catastrophique. Au final, malgré le positionnement du Trend, sa fonction photo s'avère relativement correcte.



         La captation de vidéos est un peu meilleure. Avec une définition de 640 x 480 pixels au mieux, elle pixellise vite en cas d'exportation sur un écran plus grand. Mais, étrangement, les couleurs y apparaissent plus fidèles. La fluidité est également au rendez-vous.


 Le Samsung Galaxy Trend côté téléphone:



        Le Galaxy Trend s'avère sans surprise en téléphonie. Comme évoqué par ailleurs, son interface est quasi-identique à celle des autres Galaxy récents. On apprécie tout particulièrement d'appeler un contact ou de lui envoyer un SMS depuis le journal des appels simplement en glissant le doigt soit vers la droite, soit vers la gauche.

La qualité audio en conversation est dans la bonne moyenne. L'appelant et l'appelé parviennent parfaitement à s'entendre et aucun bruit parasite ne s'invite indûment dans les conversations.


Points forts:


* Design et qualité de fabrication corrects.

* Bonne prise en main.

* Écran de bonne qualité.

* Lecteur audio assez convaincant.

* Interface TouchWiz (presque) comme sur les "grands".


Points faibles:


* Des lenteurs dans l'interface.

* Autonomie décevante.

* Capture de photos.

* Lecture de vidéos HD 720p.



       Si vous êtes à la recherche d'un smartphone Android à moindre coût et que vous voulez absolument opter pour une marque connue et reconnue, le Samsung Galaxy Trend peut faire l'affaire. À condition que vous compreniez bien qu'il s'agit d'un modèle vraiment limité. Et qui annonce d'ailleurs la couleur avec sa fiche technique sans éclat. Seuls l'écran et la lecture musicale surnagent. Pour le reste, la concurrence fait nettement mieux sur ce segment.



mercredi 30 octobre 2013

Samsung Galaxy S4 Active

Samsung Galaxy S4 Active



       Après une version photophone et un modèle de poche, voici l'édition "tout-terrain" de la famille S4. Le Galaxy S4 Active résiste à l'eau et à la poussière. Il surfe sur la vague des smartphones grand public étanches, comme les Xperia Z/Z1. Pour gagner en robustesse, le S4 Active a pris du poids et des millimètres (153 grammes pour 139,7 x 71,3 x 9,1 mm).

Passé son design volontairement axé autour de la protection (renforcements en gomme, etc.), le S4 et le S4 Active partagent tous deux le même écran Full HD (1920 x 1080 pixels pour 441 ppp). Le processeur, un SoC quadri-cœur Qualcomm SnapDragon 600 cadencé à 1,9 GHz, avec 2 Go de mémoire vive, se retrouve aussi sur les deux appareils. Aucun élément de connectivité présent sur le S4 ne manque à l'appel (Bluetooth 4.0, NFC, Wi-Fi 802.11 a/b/g/n/ac, 4G LTE). Enfin, la capacité de la batterie (2600 mAh) demeure la même.




Pourtant, on se rend compte bien vite que le S4 Active ne dispose pas des mêmes atouts que le S4 ; à commencer par l'écran. Si les deux smartphones ont bien la même définition, le S4 embarque une dalle Super AMOLED, contrairement à la dalle TFT du S4 Active.

Toujours sur l'écran, la protection de l'écran du S4 Active, élément essentiel pour un smartphone du genre, perd en qualité. Fournie par Corning, la couche protectrice de l'écran du S4 Active est basée sur la version Gorilla Glass 2, alors que le S4 utilise le Gorilla Glass 3. Le Gorilla Glass 3, étant sensé être "trois fois plus résistant" que le Gorilla Glass 2, il est étonnant de constater que le S4 Active en est dépourvu.

Le capteur photo, lui, perd des pixels. Des 13 Mpx du S4, le S4 Active n'en conserve "que" 8. Enfin, la mémoire utilisateur, qui autrefois se déclinait en 16, 32 et 64 Go, n'est disponible ici qu'en 16 Go.




À lire la fiche technique, le S4 Active passe un peu pour un S4 amenuisé. Qu'en est-il en utilisation réelle ? L'expérience S4 est-elle conservée sur ce smartphone pour baroudeurs ?


Ergonomie et design:



N'allons pas par quatre chemins : le S4 Active est bien plus appréciable à l'œil que le S4 original. En effet, si le plastique caractéristique des terminaux Samsung est toujours présent, le téléphone possède un aspect beaucoup plus "haut de gamme", plus léché qu'auparavant. Les boutons tactiles du S4 ont été délaissés, au profit de commandes physiques. Des boutons qui d'ailleurs ont tous été recouverts d'une texture rugueuse, pour un usage confortable avec des gants ou sous l'eau. Les extrémités du S4 Active sont recouvertes de caoutchouc, absorbant mieux les chocs en cas de chute. La prise jack est quant à elle résistante à l'eau et sans volets — pareillement à celle du Xperia Z1 —, ce qui est un bon point.




Côté prise en main, le téléphone ne dérape pas, tient bien en main. On ne note en outre aucune trace de doigts sur la coque. On se retrouve donc avec un smartphone fleurant bon la solidité, sans pour autant ressembler à un terminal trop baroudeur, au look rustique.

Seul bémol finalement, si le port microSD est accessible en retirant la coque, un port extérieur et étanche, identique à celui du Xperia Z/Z1 aurait été un réel plus.


Ecran:



En termes d'écran, le S4 proposait plusieurs modes d'affichage, qui modifiaient diamétralement la qualité d'affichage. Les modes Standard et Dynamique faisaient tomber le S4 dans les abysses, avec des deltas E délirants, compris entre 15,4 et 11,6. Pour rappel, le delta E est la valeur qui mesure la différence entre une couleur réelle et la couleur affichée à l'écran. Plus cette valeur est basse et plus la colorimétrie est fidèle à la réalité.

Avec le S4 Active, la tendance est plus à l'uniformisation. Tant mieux. Le mode par défaut "Standard", se révèle plutôt satisfaisant. Il propose un bon delta E de 2,9, et un taux de contraste de 823:1. Une luminosité maximale de 446 cd/m² a été relevée lors de nos tests. Une bonne mesure, qui autorise l'usage du téléphone dans un environnement lumineux.




Le mode "Dynamique", lui, joue sur une luminosité plus élevée (458 cd/m²) que dans les autres modes, avec un taux de contraste un poil équivalent (843:1). Mais cela se fait au détriment du delta E qui passe à 4,7, qui s'accompagne d'une température des couleurs logiquement plus élevée (8207 kelvins).

Le mode "Vidéo" est, en quelque sorte, une resucée du mode Standard, avec toutefois une température des couleurs (7172 kelvins) plus équilibrée que dans les autres modes.
Le S4 Active affiche de bons angles de vision, assez larges pour offrir une bonne visibilité même lorsque l'on n'est pas placé face à l'écran.

Voici donc un bel écran, un plus pour un terminal tout-terrain, censé avant tout se montrer robuste.


 Interface et navigation:



Pas de surprise du côté de l'interface. Le S4 Active est au pixel près ce qu'est le S4, à savoir un smartphone sous Android 4.2.2 avec la surcouche maison TouchWiz. Et quand on connaît la variété d'options qu'offre ce binôme, on ne peut que s'en réjouir.

Le pack habituel des applications Samsung est donc bien présent. ChatON, Samsung Hub, S Voice (l'assistant vocal), S Health (un compteur de pas), etc.
Des applications orientées vers le tout-terrain, l'outdoor, auraient été bienvenues, comme un altimètre ou un anémomètre.




Initialement présent sur le S4, le processeur SnapDragon 600 de Qualcomm l'est aussi sur S4 Active. Cela contribue à la bonne réactivité de l'appareil, répondant au doigt et à l'œil aux commandes de l'utilisateur.


 Multimédia:



La navigation Web, qu'elle passe par Chrome ou bien par le navigateur par défaut, est fluide et agréable à l'utilisation.
La fonction Smart Screen — faire défiler une page de haut en bas par l'inclinaison de la tête ou de l'appareil — est toujours présente, bien qu'optionnelle, et contribue au confort d'utilisation.

Pour la partie audio, le S4 Active se situe dans une bonne moyenne. Qu'il s'agisse du haut-parleur ou de la sortie casque, la puissance délivrée est correcte, tout du moins pour un smartphone. Les mélomanes auront le plaisir de retrouver l'égaliseur audio, pour calibrer leurs musiques à leurs goûts.

Avec le même processeur et GPU que le S4, le S4 Active n'a pas de mal à faire tourner des jeux vidéo. Des applications gourmandes comme Real Racing 3 ou Epic Citadel passent sans problèmes, même si un léger effet d'aliasing (effet d’escalier) se remarque sur Real Racing 3.



Photo:



Clairement, les performances photo du S4 Active sont moins bluffantes que celles du S4. En comparaison avec ce dernier, le S4 Active manque de piqué et aussi de netteté dans les détails.

Le S4 Active n'est pas à la ramasse pour autant. Face à des concurrents de "même niveau" (le Lumia 920 et l'iPhone 5, tous deux à 8 Mpx), le S4 Active affiche de bons résultats, autant en termes de clichés en basse lumière que d'utilisation du flash, même si le Lumia 920 lui reste supérieur.



Autonomie:



2600 mAh, c'est la capacité dont dispose la batterie du S4 Active. Pour un téléphone de "baroudeurs", nous aurions espéré une charge un peu plus importante.

Qu'à cela ne tienne, il n'a expiré qu'au bout d'une journée et demie après avoir été soumis à un véritable stress test, depuis l'application Battery Benchmark. En utilisation réelle, les performances du S4 Active ont été à peu près similaires, avec une journée complète sans problème pour une utilisation normale en Wi-Fi et 3G.


Le S4 Active coté téléphone:



Le S4 Active a le bon goût de proposer une connectivité 4G. Il offre une bonne accroche réseau, autant en 3G qu'en 4G. Le fix GPS est du même acabit.


Points forts:



* Resistant à l'eau et aux chocs.

* Finition.

* Fonctions proposées par l'interface utilisateur TouchWiz.

* Autonomie correcte.


Points faibles:



* Port microSD accessible sous le capot.

* Capteur photo légèrement en retrait de celui du S4 "tout court".



       Le S4 Active, de par son apparence et ses propriétés anti-eau et anti-poussières, est un smartphone intéressant. C'est une bonne évolution du S4, dont il reprend l'essentiel en y ajoutant ce côté "tout-terrain" bien agréable et rassurant.



mardi 29 octobre 2013

Galaxy Note 3

Galaxy Note 3



VUE D'ENSEMBLE:








CARACTÉRISTIQUES:



Votre métier réinventé :

Entrez dans l’univers unique du Samsung Galaxy Note 3 et découvrez les fonctionnalités innovantes qui vous accompagnent au long de votre journée.



Un design Premium





Le Galaxy Note 3 est le dernier né de la gamme Galaxy Note de Samsung. Il offre des lignes fines et élancées avec de nouveaux effets de matières au dos qui lui donne un deisgn élégant et raffiné.

Disponible en noir et en blanc au lancement, vous apprécierez ses finitions premium et son aspect soft touch pour une prise en main optimale



La fonction Air Command:





La fonction Air Command est une palette de fonctionalités et de contrôles activables à n'importe quel moment. Il vous suffit de passer le S Pen au dessus de l'écran et de cliquer sur son bouton pour avoir accès aux cinq fonctionalités de Air Command.


* Action Memo: lier une action à une note manuscrite

* Album: collecter et gérer ses contenus multimédia

* Capture: annoter et partager l'écran de votre mobile

* S Finder: moteur de recherches intelligent

* Applis flottantes: gérer plusieurs fenêtres d'applications



Fonction Album:





Organisez facilement vos contenus n'importe quand et n'importe où!

La fonction Album vous permet de collecter et d'organiser plusieurs types de contenus provenant de sources multiples, telles qu'Internet, messages textes, photo ou encore documents offices dans une seule et même application.

Vous accédez facilement à cette fonction Album grâce à la fonction Air Command. Vous pourrez gérer vos différents contenus par thématiques pour les retrouver facilement.

Elle vous permet d'organiser vos idées avec votre Galaxy Note 3: la gestion et classification des contenus du mobile.C'est idéal pour les comptes rendus de réunion de façon simple et claire.


La fonction S Finder:





Retrouvez tous types de contenus (images, vidéos, articles, recherches internet, mails…) dans votre Smartphone!

S Finder est une fonction de recherche intelligente qui vous permet de retrouver n'importe quelle information stockée dans votre mobile. Il vous suffit d'écrire l'objet de votre recherche et tous les éléments s'y rapportant s'affichent instantanément.

Grâce à un système de filtres, vous pouvez même affiner votre recherche par ordre chronologique. Vous avez ensuite la possibilité d'approfondir votre recherche sur Internet. C'est Idéal pour retrouver rapidement tous vos documents ou notes prises pendant des rendez-vous sans perdre de temps.



Fonction S Pen enrichie : nouveau S Note





Prenez et organisez facilement et rapidement vos notes !

La nouvelle version de S Note vous offre une solution complète de prise de notes, elle vous permet d'écrire, d'organiser, d'éditer et même de partager vos notes en profitant d'une interface simple et conviviale.

Vous avez également la possibilité de d'insérer différents types de contenus tels que des images, des vidéos ou en encore des enregistrements vocaux. Grâce aux fonctions de reconnaissance d'écriture et de forme, vous pouvez convertir toutes vos idées manuscrites en version numérique. Vous pouvez également créer et insérer des graphiques grâce à des modèles pré-définis.

Grâce à l’option de sécurisation des fichiers, protégez vos documents S Note avec un mot de passe personnalisé. C'est Idéal pour les fichiers dont la confidentialité
est importante

La prise de note devient une des fonctions incontournables du Galaxy Note 3.



Fonction S Pen enrichie : Easy Clip





Selectionnez rapidement les éléments manquants à vos rapports

Easy Clip vous permet de détourer et de redimensionner n"importe quel contenu grâce au S Pen. Il vous suffit d'entourer l'image ou le contenu choisi en maintenant le bouton du S Pen enfoncé.

Grâce aux puissants outils d'Easy Clip, vous détourez précisément la forme de votre image pour un résultat propre et élégant. Vous pouvez ensuite envoyer votre image via les applications de partage de votre choix ou bien la répertorier dans l'application Album. C'est Idéal pour les professionnels voulant agrémenter leurs documents avec des détails.



Fonction s Pen enrichie : Reconnaissance manusicrite performante





Un stylet intelligent pour une navigation encore plus facile et rapide. Il permet des raccourcis de navigation et une reconnaissance manuscrite performante ainsi que des prévisualisation des dossiers grâce au stylet sans toucher l’écran

Le GALAXY Note 3 reconnaît à la fois votre écriture et votre dactylographie. La technologie avancée de reconnaissance d'écriture peut lire avec précision la plupart des styles d'écriture et être retranscrits en une fonction message, agenda, alarme ou par téléphone.

Cette fonctionnalité permet d'avoir une plus grande dextérité et flexibilité, qui assureront à tous les professionnels encore plus de productivité et une meilleure gestion de leur emploi du temps.



Fonction S Pen enrichie : Multi-tâches





Profitez d'un multi-tâche performant !

La fonction enrichie multi-tâches vous permet d'ouvrir deux applications en même temps sur le même écran. Vous pouvez gérer facilement les deux fenêtes en y déplaçant par exemple du contenu de l'une vers l'autre grâce à un simple glisser-déposer. Vous pourrez également ouvrir la même application dans les deux fenêtres: trés utile pour les fonctions de messagerie instantanné ou encore pour des recherches sur Internet.

Enfin, grâce à la fontion "Créez une association" du Partge d'écran, vous pourrez personaliser vos duo d'applications préférées pour les retrouver en un simple clic. C'est Idéal pour agrémenter vos mails, sms, et autres conversations d’images, pages web, paragraphes de textes, rapidement et sans changer d’application.



Applications flottantes:





Allows you to quickly perform another simple task

La fonction "Applis flottantes" du Air Command vous permet de d'utiliser en simultané plusieurs applications tout en accédant aux autres fonctionalités de votre téléphone. Il vous suffit de dessiner une fenêtre de la taille que vous désirez pour faire apparaître l'application souhaitée sous forme de "pop up".

Vous pouvez ensuite la redimensionner, la déplacer ou la réduire, et continuer à naviguer dans votre mobile.Vous avez la possibilité d’ouvrir jusqu’à 8 fenêtres simultanément.
Elle vous permet de ne pas perdre du temps à chercher vos applications les plus
utilisées.



Un Grand écran 5.7'' ultra lumineux Full HD AMOLED:





Profitez d'une véritable expérience visuelle !

L'écran Super AMOLED Full HD 5.7'' vous offre une expérience vidéo incroyable à la définition exceptionnelle, pour le visionnage de contenus Full HD et une parfaite clarté de lecture.



Spécifications:







Galaxy Tab 3 (10.1) - 4G

Galaxy Tab 3 (10.1) - 4G



VUE D'ENSEMBLE:


La tablette pour toutes les situations professionnelles.





CARACTÉRISTIQUES:



Samsung Galaxy Tab 3 (10.1) - 4G a été affiné pour le plaisir multimédia de votre entourgae professionnel ! L'écran 10.1" met en valeur tout ce qui est formidable à propos de cette tablette: des caractéristqiues améliorées, en alliant au maximum l'expérience de samsung pour le monde de l'entreprise. La GALAXY Tab3 fonctionne mieux que toutes vos espérances.


Conception mince et élégant:



La nouvelle GALAXY Tab 3 (10.1") offre un design élégant avec une forme plus légère et plus mince tout en offrant un glorieusement large 10.1" écran. Vous aurez une prise en main confortable, tout en profitant de la vue majestueuse.


Ecran large et épuré 10.1 WXGA:



L'écran de 10.1" WXGA (1280 x 800, 149 ppi) garantit une image incroyablement nette et claires de tous vos photos en haute résolution et ainsi que pour vos contenus des vidéos.


Wi-Fi Channel Bonding:


La GALAXY Tab3 (10.1") intègre un canal 2.4 GHz / 5 GHz et permet d'obtenir une vitesse de transfert des données deux fois plus vite 2 (143 Mbps) améliorant votre environnement professionnel por de rapides partage de contenus pour toutes vos réunions.


Servies Samsung Hub:



Que ce soit au repos chez vous, ou dans votre bureau dans votre entreprise, un monde stimulant des matières digiales soont mises à votre disposition pour partager vos contenus multimédias. Avec la fonction de téléchargement progressif, il n'y a pratiquement pas de temps d'attente de sorte que vous pouvez regarder autant que vous téléchargez à partir de plus de 1000 titres. Rechercher, prévisualiser, choisissez et acheter sur Music Hub.

* Disponibilité de service Samsung Hubs peut changer suivant les régions


Spécifications:








lundi 28 octobre 2013

HTC One Mini

HTC One Mini


       HTC n'en est pas à sa première déclinaison de bon concept mobile. Et avant l'arrivée d'un One Max, voici donc le One Mini qui, comme son nom semble vouloir l'indiquer sournoisement, serait un HTC One... mais en plus petit. Eh bien, pas tout à fait. 



        Sous une allure générale quasi identique au One, le One Mini troque l'écran 4,7 pouces Full HD contre une dalle HD IPS 4,3 pouces en 1280 x 720 pixels et échange le couple Qualcomm Snapdragon 600 (SoC quadri-cœur à 1,7 GHz) et 2 Go de mémoire contre un SoC Snapdragon 400 (toujours Qualcomm, donc et double-cœur à 1,4 GHz) accompagné d'une mémoire vive de 1 Go.

La capacité de stockage est de 16 Go (un peu plus de 4,5 Go réservés au système), non extensible car il n'y a pas de slot pour carte microSD. En lieu et place de la microSD chérie, HTC propose 25 Go de stockage gratuit en cloud chez Dropbox pendant deux ans (puis payant). Wifi a/b/g/n, Bluetooth 4.0 et NFC sont au menu et le terminal est compatible 4G LTE. 

Côté appareil photo, c'est toujours, comme sur le One, le fameux capteur rétro-éclairé de 4 mégapixels équipé de la technologie Ultrapixels qui est de la partie. En façade vient s'ajouter un capteur de 1,6 mégapixel, lui aussi rétro-éclairé.

HTC ne se contente pas, comme à l'accoutumée, du simple système d'exploitation Android 4.2.2, et ajoute son interface Sense 5.
Le HTC One Mini, nu, est commercialisé au tarif indicatif de 449 euros.




Ergonomie et design:



        Comme énoncé plus haut en préambule, et surtout comme on peut aisément l'apercevoir sur les clichés du smartphone, le One Mini singe quasi parfaitement les lignes du One, de manière plus ramassée. 



       Même usage de l'aluminium brossé, même découpage de la face avant, dont l'écran se retrouve coincé entre deux grilles de haut-parleurs (ici le revêtement des HP est en plastique, non en alu) et même dos légèrement convexe.


Ci-dessus et ci-dessous et de gauche à droite : HTC One Mini et HTC One (édition rouge).


Les deux terminaux partagent également leur amour pour les bords d'écran qui gagneraient à mincir un poil...


        Finalement, le seul changement majeur se situe dans le pourtour du mobile, qui se pare d'une finition en polycarbonate blanc laqué qui ressort bien par rapport à la coque, tandis que sur le One, le pourtour ne ressort pas et se fait plus discret par sa finition mate. Ce même pourtour qui abandonne le port infrarouge (IR) présent sur le One. Pas de mode télécommande universelle pour ce One Mini.



       Question interaction avec le matériel, point de slot microSD, mais présence d'un slot pour carte micro-SIM en fourreau sur la tranche gauche, d'une prise casque sur la tranche supérieure et enfin d'un connecteur micro-USB pour le transfert de données et la recharge. 


       Plus intéressant concernant la prise en main et surtout la préhension de l'objet : ce One Mini se révèle bien plus ergonomique que le One. Sa taille réduite, même de peu, convient mieux, à notre goût et à celui de plusieurs "cobayes" autour de nous, à l'usage de Sense 5 ou des fonctions simples comme le SMS, la sélection d'une application dans le lanceur ou la navigation web à une main.
À noter que nous n'avons pas constaté de chauffe ou de hausse sensible de la température du terminal.


Ecran:




        HTC adapte l'écran Super LCD 3 du One sur ce format "mini" de 4,3 pouces. Si l'on perd quelques millimètres d'écran et des lignes de pixels, on conserve ici l'excellence rencontrée sur le One en termes de rendu ! Le contraste moyen, tout d'abord, atteint le très bon taux de 1132:1 associé à une luminosité maximale "plein phare" de 479 cd/m². Comme pour son aîné, le One Mini dispose ainsi de l'un des meilleurs couples contraste/luminosité du secteur. En cela, et malgré la dalle brillante, le One Mini peut se targuer d'avoir une assez bonne lisibilité en extérieur.


       La gestion des couleurs est au diapason. Le delta E moyen, qui permet de quantifier l'écart entre une couleur parfaite et celle affichée par l'écran (le résultat doit s'approcher de 0), est de 4,4. Ce n'est pas parfait mais l'équilibre est assuré, sans tonalité saturée à signaler.

Rayon température des couleurs, les 7158 Kelvins plutôt homogènes sur l'ensemble du spectre sont satisfaisants et proches de l'idéal requis. Les angles de vision sont généreux, même si l'on observe une petite perte de contraste et de couleurs lorsque l’on lorgne aux extrêmes (mais la contorsion qu'elle induit n'a pas vraiment de sens...).

La définition de 1280 x 720 pixels de la dalle se marie plutôt bien avec la taille de 4,3 pouces. L'affichage est précis. Certes, nous ne sommes pas au niveau des contours ciselés que l'on peut apercevoir sur le One (4,7 pouces) et autres concurrents en 5 pouces Full HD (1920 x 1080 pixels), mais la différence est bien moins flagrante qu'entre ce One Mini et un Samsung Galaxy S4 Mini, par exemple — et en test complet demain —, dont l'écran est de la même taille, mais pour une définition qHD de 940 x 560 pixels.


Interface et navigation:




        HTC anime son One Mini via l'interface Sense 5, intronisée au printemps dernier par le One. Une lessive complète d'Android où se côtoient un mur Blinkfeed qui aspire le contenu de sites de son choix pour les afficher graphiquement, widgets dynamiques revus et corrigés, un espace pour les enfants et une gymnastique de navigation légèrement liftée.

Pour en savoir plus sur les tenants et aboutissants de cet OS, nous vous invitons à consulter notre article dédié à Sense 5.

Une chose est sûre, le SoC Snapdragon 400 a beau ne pas talonner les puces les plus performantes sur les outils de benchmarking pur (les Snapdragon 600/800 notamment), il assure un fonctionnement sans faille de Sense 5 sur ce One Mini. Une réussite en termes d'expérience utilisateur !


Multimédia:



        La navigation web, si elle dispose d'un affichage clair, précis et ciselé — la définition de 1280 x 720 pixels convient bien à un écran de 4,3 pouces —, n'est pas exempte de reproches. Ainsi la rapidité d'exécution de l'ensemble laisse-t-elle à désirer comparée aux derniers terminaux un peu en vue du secteur et donc du HTC One. 


La lisibilité, tant en mode paysage qu'en mode portrait, est donc de très bonne facture. En cas de nécessité, le zoom s'avère précis et fluide. 



        Côté jeux vidéo, le iGPU Adreno 305 souffre clairement sur les titres costaux du Google Play Store. Impossible en revanche de tester le plus stressant d'entre tous pour le matériel, Real Racing 3, le HTC One Mini n'étant pas compatible, pour l'instant, avec le titre. Pour du jeu "casual" néanmoins, comme Les Simpsons, le smartphone vise juste et contentera l'utilisateur sans ralentissements notables.

La section sonore est identique, trait pour trait, note pour note, à celle du One. En résultent deux haut-parleurs puissants (les meilleurs du secteur avec son aîné !), dynamiques et dotés d'une distorsion maîtrisée. Pour la sortie casque, même topo : dynamisme et puissance appuient une stéréo correctement rendue. Quant à Beats Audio, le constat est ici aussi identique ; à savoir que l'intérêt du module est quasi nul, mais que fort heureusement, la distorsion a disparu du tableau.


Autonomie:




        Si la batterie du One Mini perd en puissance devant celle du One (1800 mAh contre 2300 mAh), c'est aussi sur l'autel d'un gabarit revu à la baisse, tout comme la définition de l'écran ou la puissance du SoC qu'elle anime. Seulement, le résultat sur le terrain est légèrement décevant puisque cette version mini réduit aussi son autonomie.

Il est difficile de tenir une bonne journée avec la majeure partie des possibilités de Sense 5 actives. Le One Mini expire ainsi, en moyenne, autour de 7h25 en utilisation mixte, sans forcément stresser le terminal. 


Photo:




        HTC équipant cette version mini du même capteur 4 mégapixels BSI et du même concept d'Ultrapixels que son One, le résultat demeure sensiblement le même : intéressant, mais insuffisant. Intéressant car le One Mini peut aller chercher un peu plus de lumière que la plupart des smartphones du marché. Insuffisant parce que l'on sent bien que le Mini ne fait pas aussi bien que le One dans cet exercice et, surtout, que le résultat est bien souvent inexploitable en dehors de l'écran du mobile (et encore !).

Le zoom dans l'image est fatal, avec un manque flagrant de détails et de netteté, mais tout de même un bruit limité. Bref, un APN parfait pour Instagram et du réseau social, mais pas pour afficher ses photos de vacances sur un écran plus grand que celui du One Mini...


Le HTC One Mini côté téléphone:

 


       La gestion des contacts est, grâce à Sense 5, bien plus poussée que via Android 4.2 seul. Il est ainsi possible d'aspirer et fusionner énormément de sources issue des réseaux sociaux pour alimenter la page d'un contact. Pratique pour tout regrouper. 

Le clavier est, comme sur le One, très complet et réussi, que l'on adopte le tapotement (frénétique ou non) ou la saisie par trace (type Swype). La saisie prédictive est efficace.

L'accroche réseau est très performante dans les lieux ouvert ou encore pour récupérer une réseau optimal en sortie de lieux peu propice. en revanche, dans ces derniers, il est parfois difficile pour le One Mini d'aller au-delà du GSM. Souvent, décrocher un peu de Edge dans le métro ou un ascenseur est déjà un petit exploit en soi.

Nous n'avons pas noté de problème particulier d'interférences entre Bluetooth et wifi et ce malgré l'emploi d'aluminium pour la coque. Pour le GPS, le fix n'est pas le plus rapide du marché, mais il a au moins le mérite d'être précis.


Points forts:


* Rendu fabuleux de l'écran. 

* Finitions exemplaires / Haut-parleurs efficaces et puissants. 

* Réactivité globale du terminal. 

* Sense 5 est toujours aussi efficace et plaisant. 

* Format 4,3 pouces très pratique.


Points faibles:


* Autonomie perfectible.

* Capteur photo médiocre en dehors de l'écran du One Mini. 

* Intérêt limité, voire nul, de Beats Audio. 

* Pas d'extension possible de la capacité de stockage. 

* Indice DAS aussi élevé que son aîné (0,8 W/kg).



         Certes moins puissant et un peu moins autonome que son One d'aîné, le One Mini n'en est pas moins le terminal de milieu de gamme le plus étoffé et le mieux fini de sa génération. Aluminium brossé, construction soignée, écran magnifique, prise en main plus ergonomique que celle du One et interface fluide, ce One Mini n'est pas un prétexte, mais bien un smartphone de qualité.


Nokia Lumia 1020

Nokia Lumia 1020


      Suite à la belle démonstration de sa techno photo maison sur le 808 Pureview, Nokia ne pouvait en rester là. Le fabricant avait prévenu, sa technologie serait un jour portée sur un Windows Phone. C'est désormais chose faite avec le Lumia 1020, qui prend la suite du très réussi Lumia 925. Commercialisé dès ce mois-ci, le Lumia 1020 est donc le premier Windows Phone à intégrer le capteur stabilisé Pureview de 41 Mpixels, censé délivrer d'excellentes photos dans n'importe quelle condition lumineuse.


       En tant que terminal haut de gamme, le Lumia 1020 présente une fiche technique honorable. Il embarque un écran AMOLED 4,5″ (1280×768 pixels), une mémoire interne de 32 Go, un processeur — pas des plus récents — Qualcomm Snapdragon S4 double-coeur cadencé à 1,5 GHz, associé à 2 Go de RAM et une batterie de 2000 mAh.



       "Le Nokia Lumia 1020 va changer votre façon de photographier, créer et partager les photos comme jamais avant", déclarait Stephen Elop, patron de la marque, lors de la présentation du terminal en juin dernier. Et de promettre "un niveau de détails comme ils ne l'ont jamais eu avec un smartphone, de pouvoir voir plus que ce que l’œil permet de voir". C'est justement ce que nous avons vérifié. Le Lumia 1020 est-il le photophone ultime, susceptible d'intéresser les photographes amateurs ou avertis ? Réponse dans ce banc d'essai.




Ergonomie et design:


   
        Relativement imposant, le Lumia 1020 doit, hélas, composer avec des bords d'écran assez larges, surtout quand on le compare aux derniers terminaux Android haut de gamme (Galaxy S4, LG G2...).


        La protubérance dorsale, qui accueille le capteur photovidéo PureView, demeure contenue, bien plus que sur le Galaxy Zoom, par exemple, mais peut gêner, ou du moins surprendre, certains utilisateurs dans la prise en main.


        La prise casque nous semble légèrement mal placée, en plein milieu de la tranche supérieure du mobile. Cela vaut avant tout lorsque l'on consulte le 1020 en écoutant de la musique, le fil pouvant tomber devant l'écran. Un positionnement sur l'extrême droite de cette tranche eût été plus judicieux.


        Avec ses 158 g sur la balance contre 139 g pour le Lumia 925, 142 g pour le LG G2, 112 g pour l'iPhone 5 et 130 g pour le GS4, le Lumia 1020 n'est pas particulièrement léger. Il l'est toutefois un peu plus que le Sony Xperia Z1 et ses 170 g ou que le Galaxy Zoom, plus APN compact que smartphone (208 g).


        Un grip additionnel (en option) peut être ajouté au Lumia 1020, pour qui cherche à retrouver l'ergonomie habituelle des appareils photo. Évidemment, le terminal se fait alors plus imposant, mais à l'usage, ce grip s'avère bien pratique pour photographier à la volée d'une seule main. Cet accessoire contient en outre une batterie rechargeable intégrée de 1020 mAh pour gagner en autonomie. Malin.


       
         Notez tout de même que Nokia avance une résistance aux chocs et chutes d'environ 1,5 mètre maximum. Pourtant, une connaissance ayant elle aussi accès au mobile a vu son écran éclater après une chute moitié moins haute que la hauteur maximale indiquée.



Ecran:



         En embarquant un écran AMOLED, le Lumia 1020 s'assure au minimum un contraste de folie. On le constate déjà à l'œil nu, grâce notamment à l'OS mobile de Microsoft, qui joue beaucoup sur le contraste entre ses tuiles colorées et son fond uni noir ou blanc. À la sonde, l'impression de profondeur se vérifie avec un excellent noir et un taux de contraste moyen de presque 50 000:1. Un magnifique résultat, quelque peu tempéré par une luminosité maximale de seulement 286 cd/m2. Cela reste encore un peu limite pour afficher convenablement une image en extérieur, ce qui se vérifie particulièrement sur la visionneuse de photo et la consultation web.



          Avec un delta E moyen de 5,2, le Nokia Lumia 1020 ne se classe pas dans la bonne moyenne des smartphones haut de gamme en terme de rendu colorimétrique ; rien de catastrophique, mais ces derniers descendent sous la barre des 3. Rappelons que le delta E quantifie l'écart entre une couleur parfaite et cette même couleur affichée sur un écran donné et que le résultat doit s'approcher le plus possible de 0.

On note que ce sont, forcément, les noirs et teintes de gris qui tirent le rendu moyen vers l'excellence, tandis que le rouge l'en éloigne en explosant la limite de rendu — la teinte est très soutenue — et que les autres couleurs primaires ainsi que le vert s'expriment avec un peu trop d'enthousiasme. Ce n'est donc pas via l'écran du Lumia 1020 que l'on pourra fidèlement apprécier les prises de vue de son APN Pureview. La température des couleurs, en revanche, tutoie la perfection, avec un résultat relativement homogène sur tout le spectre de 6577 Kelvins. Ainsi, le rendu global ne souffre pas de dérive colorimétrique, du moins tant que l'on se situe bien en face de l'écran. En effet, chaque angle (inférieur, supérieur, gauche, droite) de cette dalle AMOLED un tant soit peu décalé du centre laisse apparaître une prédominance de bleu.

Le retard tactile de la dalle atteint 150 ms, soit un temps deux fois plus important que sur un iPhone 5 et presque 60 % moins rapide que sur le Samsung Galaxy S4. Toutefois, le Lumia 1020 est l'un des modèles Windows Phone affichant le moins de rémanence et d'impression de retard en usage, que ce soit en défilement dans l'OS ou sur le web.

La définition de l'écran, 1280 x 768 pixels, est suffisante pour afficher convenablement tout type de contenu sur une diagonale de 4,5 pouces.


Interface et navigation:



         Comme Le Lumia 925, Le 1020 embarque la dernière mise à jour de la plate-forme Windows Phone. Hormis l'enrichissement de la fonction photo avec le logiciel Smart Cam — qui permet notamment de prendre à la volée 10 clichés afin de recomposer rapidement une image avec les différents mouvements capturés —, cette mise à jour majeure propose l'affichage de l'heure — luminosité paramétrable selon des tranches horaires prédéfinies — et du niveau de batterie sur l'écran d'accueil, sans avoir besoin d'accéder à l'écran de déverrouillage.




Ce dernier est accessible en double tapant sur l'écran. Si, au départ, cette manipulation paraît gadget, on s'en sert finalement très souvent.

Évidemment, on retrouve toujours les excellents services de navigation et de cartographie Here, développés par Nokia, et l'interface utilisateur de Microsoft demeure, au regard de la concurrence, toujours aussi novatrice.


Comme toujours avec la plate-forme de Microsoft, c'est stable et bien intégré, tout tourne impeccablement, sans ralentissement notable ni baisse de régime de la part du terminal. Ce dernier se montre efficace et réactif, quelle que soit la fonction lancée. On ne peut toutefois s'empêcher de penser qu'un processeur un peu plus récent, plus véloce donc, aurait permis à la fonction photo de gagner en rapidité (lire plus bas).



Multimédia:



          Côté audio, la sortie casque se positionne dans la bonne moyenne des appareils du moment. Sans atteindre les performances des plus doués comme l’iPhone 5 ou le HTC One, le 1020 se maintient à un niveau équivalent à ses prédécesseurs de la gamme Lumia, avec un niveau sonore conséquent et une sortie relativement propre. Le haut-parleur, là encore, n’atteint pas le système stéréo d’un One, mais offre un son clair et sans distorsion, même à plein volume.



En ce qui concerne les applications, sachez que si la boutique adossée à Windows Phone continue à se remplir — un peu plus de 170 000 applications actuellement —, on n'en retrouve toujours pas autant que sur l'AppStore d'Apple (iOS) et le Google Play (Android), notamment au niveau des jeux.


Photo:


        Voilà donc le plat de résistance de ce test du Lumia 1020. La partie photo est finalement ce qui ressort — physiquement comme en termes de développement — comme la composante essentielle de ce smartphone qui se veut concurrent, voire fossoyeur, de l'APN compact.

Descendants de l'appareil photo du 808 PureView, le capteur et l'optique du Lumia 1020 sont également accompagnés d'un obturateur et d'une stabilisation mécanique, le tout dans un module en forme de protubérance sur le dos du smartphone. Un déclencheur physique est de la partie. Ici, la technologie PureView permet de prendre des photos en 41 mégapixels, en théorie, mais en pratique il s'agit de 38+5 Mpix en 4:3 ou 34+5 Mpix en 16:9. Une photo "plein format" de 34 ou 38 Mpix sera toujours accompagnée d'une photo en 5 Mpix, afin de la partager plus facilement.



Avant de traiter du rendu photographique, attardons-nous quelques instants sur la prise en main. Tout se passe via l'application Nokia Pro Cam, totalement intégrée à Windows Phone 8 et qui intègre bon nombre de paramètres et options que l'on trouve dans les APN classiques.

La prise de vue n'est pas idyllique à tout point de vue. On peut d'abord recenser une certaine longueur (environ 3 secondes !) entre le déclenchement et l'enregistrement d'un cliché, que ce soit en 5 mégapixels ou en 34/38 mégapixels. La gestion des différentes options débrayables en mode manuel est assez graphique, tout en transparence et simple à maîtriser.

On peut ainsi travailler son bokeh au tactile, via un anneau intuitif offrant de vastes possibilités. En glissant le déclencheur tactile vers la gauche, on affiche l'ensemble des "molettes", ce qui masque tout l'écran ; à moitié pratique donc. Nous avons également notés quelques erreurs d'autofocus, surtout via le déclencheur physique. Même topo en passant par le grip.


Passons à la qualité des prises de vues (MàJ - précision : le test photo a été réalisé sur la base d'images en 38 Mpixels, définition mise en avant par Nokia. Les résultats en 5 Mpixels, excellents pour un smartphone, mais aussi avec une définition moindre par rapport à la concurrence, sont également consultables dans le face-à-face). On se retrouve avec le même constat que pour le HTC One : des photos lumineuses (voir ci-après), mais pas forcément très définies et un peu chiches lorsque l'on zoome dedans.

L'envoi des prises de vue en 34 ou 38 Mpixels n'est possible que via un ordinateur. On aurait préféré une combinaison 13+28 voire 8+33, histoire d'avoir une base utile proche du rendu de la concurrence. Pour retoucher les images depuis le logiciel Nokia, mieux vaut être équipé d'un PC, puisque le logiciel ne fonctionne pas avec un Mac.


Revenons au rendu d'image. Le Lumia 1020 a-t-il de quoi terrasser ses adversaires, ainsi que son aîné, le Lumia 925 ? Allons droit au but : ce smartphone offre de bons résultats au global, mais il ne met pas pour autant à genoux les meilleurs "photophones" du moment, en tout cas pour ce qui est des clichés en 38 Mpixels. Pour rappel, selon notre protocole de tests, les prises de vue en labo sont toujours effectuées avec la plus haute définition autorisée par un APN.

Les images capturées proposent un bon niveau de piqué. Pourtant, on note une perte de détails, un très léger flou, sur les bords du cliché. Ailleurs, le rendu est plutôt net, mais on est encore assez loin du niveau de rendu délivré par le Pureview 808, à qui le Lumia 1020 emprunte la technologie mais avec un nouveau bloc optique beaucoup plus petit. En basse lumière, pas de problème, le capteur se débrouille très bien, sans toutefois faire franchement mieux qu'un Lumia 925 ou qu'un GS4 Zoom.

On notera tout de même la possibilité de zoomer dans l'image sans perte de qualité. Un point non négligeable pour extraire une zone de l'image sans déperdition.



Le Lumia 1020 se défend donc bien, mais, placé en face, le Galaxy S4/ S4 Zoom — plus réactif au déclenchement et à l'enregistrement — ou bien encore le performant LG G2 font globalement mieux ; le rendu est plus homogène, avec un niveau de détails supérieur et des contours nets sur l'ensemble de l'image. En conclusion de quoi, nous pouvons dire que, si le Lumia 1020 est, certes, un très bon photophone, il ne révolutionne pas le genre pour autant.

[MAJ 13/09 à 15h30] : l'un des problèmes majeurs des photophones, c'est l'absence de zoom optique. C'est principalement sur ce point que les smartphones ne font pas le poids face aux compacts photo traditionnels. Miniaturisation oblige, les objectifs des photophones sont des focales fixes en grand angle. Le seul moyen de pouvoir utiliser un zoom avec ce type d'objectif est numérique.

Seulement voilà, l'utilisation d'un zoom numérique dégrade beaucoup la qualité ou la taille de l'image. Nokia propose donc une solution à ce problème avec son capteur de 41 millions de pixels, tout en gardant compact son téléphone — contrairement au GS4 Zoom, pourvu d'un zoom optique.

Avec son Lumia 1020, le fabricant propose de très belles photos de 5 millions de pixels, que l'on soit en grand angle ou que l'on ait utilisé le zoom. Le téléphone enregistre systématiquement — quel que soit le zoom choisi à la prise de vue — la photo en grand angle avec les 41 millions de pixels et propose donc la possibilité a posteriori de dézoomer ou de zoomer à volonté dans toutes les photos.

C'est brillant et la qualité des photos est alors meilleure que ses concurrents., mais 5 Mpixels, comparé à la concurrence, c'est aussi une définition bien plus faible. Nokia vante son capteur de 41 millions de pixels alors que "l'expérience photo" est finalement prévue pour du 5 millions de pixels.

Or les fichiers en 41 millions de pixels — initialement observés pour les tests de ce Lumia, selon notre protocole de test — sont assez décevants. Les images manquent de netteté et d'homogénéité au centre et sur les bords. Les détails ne sont pas assez bien restitués. La qualité est beaucoup moins impressionnante que sur le PureView 808. La miniaturisation de l'optique sur le Lumia 1020 doit y être pour beaucoup.

En conséquence de quoi la sous-note du Lumia 1020 reste à 4 étoiles — un bon gros 4 étoiles tout de même. C'est un très bon smartphone, malin, qui permet d'obtenir de très beaux clichés en 5 Mpixels — là où d'autres font aussi très bien, mais en plus défini, donc. En revanche, les images en 38 Mpixels sont d'une qualité relative, bien moins bonnes que celles d'un Pureview 808 et servent donc surtout à recadrer l'image. Surtout, le 4 étoiles est aussi justifié par l'autofocus franchement perfectible et le délai d'enregistrement de chaque photo, qui pénalise la réactivité de l'appareil. [fin MAJ]


 Autonomie:



         Au même titre que pour le Lumia 925 qui le précède, le Lumia 1020 possède une autonomie "normale" pour un smartphone, à savoir une bonne journée d'utilisation. Selon les usages — les nôtres sont plutôt intenses —, il est possible de pousser jusqu'à une journée et demie d'autonomie. Sans étonnement, l'usage répété de l'appareil photo en pleine capacité est ce qui ponctionne le plus d'énergie, mais l'autonomie du 1020 en mode photo quasi exclusif satisfait plus qu'un compact de bonne facture.



Le Lumia 1020 côté téléphone:



          En continuant à associer la bonne gestion de la partie téléphonie de Windows Phone 8 et la qualité reconnue des Lumia côté réseaux, le 1020 ne peut qu'offrir une expérience mobile de bonne facture. La gestion des contacts est très complète sur WP8. Réseaux sociaux, contacts via webmail et contacts SIM se joignent sur une même page pour offrir des fiches de contact bien fouillées.

Même constat sur la partie message, où SMS et tchats (Live, Facebook...) se côtoient sans trop se marcher dessus. Le clavier, lui, est toujours aussi complet, intuitif et avare en imprécisions. Dommage qu'il n'occupe toujours pas l'ensemble de l'écran.

L'accroche réseau mobile est quasi optimale lorsque cela est possible, que ce soit en 3G ou 4G. Lorsque la topographie ou l'immobilier le permettent moins (métro, parking, ascenseur), le 1020 conserve un signal Edge au plus fort. Les écoutes sont claires, peu saturées même à plein volume et l'interlocuteur n'a pas à se plaindre.



Points forts:



* Belles finitions.

* Qualité du mode téléphone.

* Mode photo très complet, proche d'un APN (molettes, options).

* Expérience photo globale/rendu en 5 Mpixels.

* Réactivité globale du terminal.

* Très bon contraste de l'écran et noirs très profonds.

* Le grip (option), une bonne idée.



Points faibles:



* Netteté qui manque d'homogénéité.

* Seulement 5 mégapixels pour partager ses clichés en direct.

* Rendu d'images en 38 Mpixels.

* Autofocus / Temps d'enregistrement de l'image.

* Teinte bleutée de l'écran AMOLED.

* Bords très larges et prise en main perfectible.



        Annoncé comme un tueur de compact, le Lumia 1020 n'est au final qu'une étape supplémentaire qui nous approche sans doute de l'objectif initial. Des imperfections techniques et logicielles empêchent ainsi son capteur PureView de 41 mégapixels de faire vraiment de l'ombre à la concurrence à ce niveau de définition. Ce smartphone n'en reste pas moins un appareil photo de smartphone d'excellente qualité en 5 Mpixels. Profitant de finitions soignées, comme toujours chez Nokia, au global, il n'enterre pas son aîné, le Lumia 925.